250 à 300 personnes
L’événement qui reste assez confidentiel en est déjà à sa cinquième édition et Olivier Jumeau-Virey reconnaît réfléchir à lui donner une autre forme : « On fonctionne beaucoup par le bouche-à-oreille mais on accueille entre 250 et 300 personnes. C’est un format qui a fait le tour et on réfléchit à autre chose, tout en gardant le côté intimiste. En général, l’événement a lieu sur une soirée mais ce serait bien de l’élargir en commençant plus tôt, vers midi. »
La soirée, née l’année du Covid, faisait suite aux « Caves enchantées » qui visaient à promouvoir le Champagne et les caves en organisant des événements culturels. Si, en 2019, une dizaine de caves avaient suivi le mouvement, la dynamique s’est arrêtée en 2020. Sauf pour Olivier et sa compagne, Floriane, qui décident de continuer à organiser un événement. Le « Bulles Reggae Art » était né !
Cadre inhabituel
Mais pourquoi le reggae ? « Je suis amateur de culture urbaine. C’est mon père qui adore le reggae. Il a tous les albums de Bob Marley ou d’Alpha Blondy même s‘il n’a pas leur style vestimentaire ou capillaire ! » , s’amuse Olivier, qui revendique également d’amener les gens à découvrir ce style musical dans un cadre plutôt inhabituel. « Subtilement, cette année, on va ouvrir une parenthèse vers le hip-hop et les musiques urbaines en faisant venir Sir Samuël, un ancien de Saïan Supa Crew, aux côtés de Big red, ancien membre du groupe Raggasonic. À côté de ces deux pointures, on aura également des artistes plus jeunes, connus et suivis, ou des artistes en découverte. J’ai notamment demandé à Alma Mango de venir, c’est une artiste féminine engagée. On intègre également une scène locale. Ils sont tous très contents de se retrouver dans une maison de champagne en faisant profiter de leur musique. C’est un petit côté décalé qui plaît beaucoup » , poursuit Olivier.
Fresque participative
À côté de cet aspect musical, le Street Art ne sera pas non plus oublié avec Urban Art Crew, association de graff qui fera un live painting avec une grande fresque participative où le public sera invité à apporter sa touche. « Chaque année, on réalise également une fresque mais à force, on n’a plus de place sur les murs ! Ce sont des fresques de 24 à 26 m 2 . On va investir la rue. On a un mur extérieur en enduit et pierre, on va tenter le mix art urbain et bâti rural. J’ai fait une demande préalable car l’église n’est pas loin et j’ai demandé une esquisse du projet. Il faut que ce soit agréable à regarder, que ce soit quelque chose qui détonne mais qui ne choque pas les gens non plus. »
Au-delà de cet aspect qui détonne, Olivier Jumeau-Virey veut surtout monter que si le vin touche culturellement tous les milieux en France, les producteurs sont aussi des gens comme les autres avec leurs hobbies et leur passion. Et qu’ils peuvent servir de transmetteurs entre les générations.